Terre-de-Haut les Saintes > 971 > Guadeloupe > Antilles françaises > France
Plongeons ensemble dans l’histoire poétique et robuste du Fort Joséphine, niché au sommet de l’îlet à Cabrit, dans l’archipel préservé des Saintes, Guadeloupe.
Une sentinelle de la baie
L’îlet à Cabrit, jadis surnommé Petite Martinique, se dresse face à Terre‑de‑Haut, verrouillant élégamment l’entrée de la mythique baie des Saintes.
Son morne Joséphine, culminant à environ 85–90 m, est le cœur de ce panorama unique . Fort de la Reine devenu Joséphine
Érigée en 1777 au sommet de la Pointe de Sable, la fortification française dite fort de la Reine fut rebaptisée fort Joséphine, en lien avec l’héritage napoléonien, s’érigeant en bastion stratégique aux côtés du fort Napoléon et des batteries avoisinantes . Entre conquête, prison et quarantaine
En 1809, les Britanniques occupèrent les Saintes et conservèrent Joséphine, y ajoutant une citerne toujours visible aujourd’hui . Revenu sous administration française, le fort devint pénitencier à partir de 1851, accueillant des forçats en route vers Cayenne jusqu’en 1902 . Dès 1871, la nature changea de masque, un lazaret fut installé pour les immigrants des Indes françaises, remplaçant les esclaves affranchis en 1848 . Le souffle des tempêtes et l’abandon
Un cyclone ravageur en 1865 détruisit une grande partie du fort.
Malgré la tourmente, ses ruines, sa citerne, ses vestiges de carrière témoignent encore de son passé tumultueux.
L’endroit devint ensuite un projet hôtelier abandonné dans les années 1960, laissant place à la nature qui reprend ses droits . Un havre naturel et protégé
Aujourd’hui, l’îlet est géré par le Conservatoire du Littoral, offrant une nature sauvage à explorer, sentiers dans une forêt sèche épicée de cactus et bois savonnette, plages ombragées, criques tranquilles et biodiversité insulaire remarquable (oiseaux endémiques, iguanes, anolis).



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